Restaurant – Omnivore feat Ladeyn x Passerini
» On doit laisser en paix les gens chargés de la cuisine. » – P. Benoit On va pas recommencer, je ne suis pas doué pour l’écriture. Mais le Fucking Diner x Omnivore avec Florent Ladeyn & Giovanni Passerini, il faut quand même que je me force à quelques mots.. C’est que ça fait presque un an que je l’attends ce diner. Explication. L’année dernière à Omnivore, il y avait 4 tables que j’avais décidé de faire. Un saut à Chicago et Smyth est croqué. L’adresse canadienne devra attendre, reste les deux parisiennes. L’une d’elle me renvoi moins à l’assiette qu’à mon histoire perso, je passe. Et nous voici sur la fameuse quatrième. Giovanni Passerini. « Lâcher prise ». Un discours, une démo aux accents méridionaux, une philosophie de vie qui avait suffi à me convaincre. Rajoutons en parenthèse à ça qu’en sortant de la démo je croisais le futur Créateur de l’année 2017 « Online et off-stage ». Bref. Quand j’ai vu apparaître sur Instagram l’annonce du diner, ni une ni deux, j’ai décroché le téléphone. Fin de l’introduction. Place à la table. Enfin au bar. Forcément il fallait s’attendre au mariage entre la Flandre et Rome, plus chaleureux que la dernière rencontre entre les deux régions sous l’égide de l’Empire. Allez on mange, on fera le debrief après.. Duos de bouillons : Flandre et Latium – Salsifis, jaune d’œuf confit, crème crue et poutargue / Brasserie du Pays Flamand, Cuvée Brettanomyces 2017 – Paleron de bœuf maturé 2 mois, agretti, poireaux et ricotta fumée / Le Coste, Rosato 2012 – Plin de carbonnade, cacio e pepe, truffe Bianchetto, feuilles amères et jus de lacto-fermentation / Brasserie Thiriez, Vieille Brune 2016 – Brochette d’agneau de lait et ratte du Touquet alla scottadito, puntarelle et hareng / Andrea Occhipinti IGT Lazio Alea Viva 2015 – Frites et maroilles VS Carciofo alla giudia et pecorino / Brasserie Thiriez & Birrificio del Ducato Fiori delle Fiandre – Argouse et yaourt / Le Coste, Bianco 2014 – Zeppole di San Giuseppe / Brasserie Bastogne, Ardenne Wood Ma Bitch. Alors simplifions. C’était top. Top top top. Sur le podium solide, le Paleron de bœuf et le Plin de carbonnade se battent au plus haut alors que dans la catégorie liquide, l’Ardenne Wood Ma Bitch et le Rosato 2012 se réservent déjà une place future dans mon verre. Dans les assiettes qui se succèdent, une touche flamande vient se déposer sur les arômes, depuis le bar on guette le dressage des plats qui se succèdent et chaque entre deux blagues de comptoir, on descend une gorgée, oscillant entre grappes italiennes et houblons nordistes. Au vu des éclats de rire qui émanaient de la cuisine, ça devait bien se passer. Les sourires en salle semblaient dire pareil. A titre personnel, je me contenterai de dire merci, l’attente aura été méritée.. Reste maintenant à faire ma liste de l’édition 2018 d’Omnivore ! |