City-Trip – Düsseldorf et la Rhénanie du Nord.
» Poor old Germany. Too big for Europe, too small for the world. » On y finit sur un coup de tête, 36 heures portées par l’envie de changer d’air plutôt que de choisir une destination de coeur. Düsseldorf, septième ville d’Allemagne et berceau de Heinrich Heine a pourtant du charme et offre à une heure de Paris un peu de quiétude teutonne. Comme à chaque fois, le saint trio espace vert / propreté / civilité laisse rêveur quand à notre incapacité à nous inspirer de nos voisins d’outre-Rhin et fait espérer qu’un jour les français sauront en importer autre chose que des véhicules motorisés. Fin de la parenthèse et exit la balance économique. Encore une fois, des grands espaces vides alternent avec quelques poches de vies (alcoolisées le soir) comme si la taille des villes allemandes leur obligée de réunir la population en quelques adresses plutôt que de la diluer à travers la ville. Mais au final, ne retrouve ton pas des rues de la soif dans chaque ville qui dépasse les quelques milliers d’habitants ? Forcément on taquine la cuisine allemande et son manque (supposé) de délicatesse mais quoi de meilleurs que quelques curry-wurst allongées d’une Düsseldorf Ale pour se poser sur les quais du Rhin tout en regardant la Rheinturm qui chatouille les nuages ? Et puis on pourra toujours en profiter pour allez voir un match de Bundesliga (oui, le Borussia qui joue vaut le déplacement), même si on est pas un grand amoureux du foot, ça permet de mieux comprendre les vannes sur la L1.. Attention à bien se couvrir, on est en Allemagne, ici c’est la bière qui pleut depuis les gradins. En bonus, Essen, Cologne ou encore Dortmund ne sont qu’à un jet d’ICE de la ville ce qui permet de rayer 3 villes allemandes de sa to-do en quelques heures. Mais avec 36 heures, on peut seulement jouer aux éclaireurs. Il faudra revenir, la ville garde encore des surprises à découvrir.. |